7 indices qui montrent que vous avez trouvez le bon logement

Lors de la visite, certains indices permettent aux acquéreurs de se conforter dans l'idée que c'est ce bien-là qu'il leur faut. Voilà les indices auxquels être particulièrement attentif.

Un achat immobilier engage généralement sur plusieurs décennies. Il n'y a donc rien d'étonnant à avoir des doutes au moment de rédiger une offre d'achat. Pour vous aider à les dissiper, le Figaro Immobilier fait le point sur les signaux positifs auxquels être attentif durant la visite et qui montrent que le logement que vous venez de voir est fait pour vous.

1er indice : le bien répond à (presque) tous mes critères
"Les primo-accédants qui souhaitent réaliser leur premier achat sont souvent en quête du logement parfait. Or, celui-ci n'existe pas", rappelle François Santamaria, directeur commercial de l'agence Max Immobilier, implantée en Corse. À moins de faire construire un bien et de le concevoir entièrement à son image, aucun logement ne remplit tous les critères demandés par les acheteurs, y compris quand leur budget est confortable. "C'est en réalisant des visites que les acheteurs s'en aperçoivent et qu'ils parviennent à dissocier les critères indispensables des autres", précise-t-il. Un bien réunissant les critères les plus importants (la localisation, le prix, la surface, la luminosité...) doit donc faire l'objet d'une grande réflexion, même s'il subsiste certains défauts (absence d'ascenseur, orientation nord...).

2e indice : je me projette dans le bien
"Il n'est pas rare qu'en visitant, les potentiels acquéreurs se projettent dans leur future vie, par exemple en cherchant à placer leurs meubles, en s'imaginant abattre une cloison, en choisissant l'orientation de leurs bureaux par rapport aux fenêtres... C'est un excellent signe, qui signifie qu'ils s'y sentent déjà bien", indique François Santamaria. On dit souvent que c'est la raison qui guide les décisions. En matière d'immobilier, ce sont les émotions qui les déclenchent. C'est pourquoi les agents immobiliers sont si nombreux à vouloir susciter des "coups de cœur" auprès de leurs clients.

Même s'il réunit tous les critères sur le papier, la partie n'est pas gagnée pour un bien qui ne suscite aucune émotion

Parfois, c'est l'inverse qui se passe : même si le logement répond aux critères essentiels, il ne suscite aucune émotion chez les visiteurs. La messe est dite : le bien ne fera pas l'objet d'une offre d'achat.

3e indice : je demande l'avis de ma famille
Les primo-accédants, pour qui l'achat d'un bien est un moment forcément important, sont nombreux à vouloir chercher des éléments de réassurance auprès de leurs proches (famille, amis...). "C'est un saut dans le vide pour eux. Aussi, lorsqu'une première visite se déroule bien et que les acquéreurs sont emballés, je leur propose de réaliser une seconde visite avec leur famille. C'est une part de risque, mais qui est souvent payante, les jeunes acquéreurs étant très influencés par les avis de leur entourage", explique François Santamaria.

Si l'acheteur oublie l'agent immobilier pendant la contre-visite, la vente est (presque) assurée

Lorsque les acquéreurs souhaitent montrer leur trouvaille à leurs proches, c'est donc un signe très positif. "Surtout lorsque, pendant cette contre-visite, ils oublient entièrement l'agent immobilier et prennent en main la visite avec leur famille", ajoute-t-il.

4e indice : je relativise les points faibles
Lorsque la magie opère dans un logement, les acquéreurs ont tendance à minimiser les points faibles pour uniquement se concentrer sur les points forts. "Il arrive par exemple qu'ils s'accommodent d'une absence d'ascenseur au sein d'un immeuble en disant que l'appartement n'est situé qu'au 3e étage", illustre François Santamaria. L'absence d'un bureau peut, quant à elle, être compensée par la grande superficie d'un salon-séjour. De même que l'absence d'un parking, relativisée avec le fait qu'il semble simple de se garer dans la rue de l'immeuble. En résumé, un acquéreur qui s'aperçoit qu'il est capable de relativiser les points faibles d'un logement doit être à l'écoute de ce signe, qui en dit long sur son envie d'aller plus loin.

5e signe : je prends des photos et des vidéos
Avoir pour réflexe de prendre des photos ou de réaliser des clips vidéos des différentes pièces d'un bien lors d'une visite, c'est d'emblée se laisser l'opportunité de les visionner à tête reposée. Là aussi, il s'agit d'un signe spontané qui peut signifier que le logement visité est le bon. "Globalement, lorsque nos clients sortent le téléphone de leurs poches, nous le voyons d'un très bon œil. Il arrive même qu'ils passent des appels en visio avec leurs proches pour montrer en live le bien. C'est un bon indicateur, qui illustre leur emballement", assure François Santamaria.

"Certains acheteurs passent des appels en visio avec leurs proches pour leur montrer le bien en live"

Attention, ce signe est à prendre avec des pincettes : cette stratégie peut aussi être utilisée par les acquéreurs souhaitant simplement comparer les différents biens entre eux, là aussi après réflexion.

6e indice : je pose plein de questions au vendeur
Un acquéreur terminant la visite d'un bien en posant une multitude de questions à l'agent immobilier ou au propriétaire vendeur montre son intérêt pour le logement. Notamment celles-ci : "Avez-vous d'autres visites de prévu ?", "Est-ce qu'il y a déjà des acquéreurs positionnés sur ce bien ?", "Comment ça se passe si nous voulons faire une offre ? ". De la même manière, "un acquéreur qui pose des questions sur l'environnement du bien, notamment sur le voisinage ou l'ambiance de la copropriété, dépasse le cadre de l'appartement et laisse sous-entendre que, dans sa tête, l'appartement est validé", explique François Santamaria. Se surprendre à poser ce type de questions à l'issue d'une visite est donc un signe d'intérêt à ne pas négliger côté acquéreur.  

7e indice : ma visite s'éternise
Une visite qui dure longtemps est également un signe auquel les futurs acquéreurs doivent être attentifs. S'ils s'attardent sur les détails de chaque pièce, s'ils veulent revoir les pièces qu'ils ont pourtant déjà vues, s'ils s'assoient sur le canapé du salon, s'ils prennent le temps de faire le tour du jardin, s'ils contemplent plusieurs fois la vue d'un balcon... Bref, s'ils font durer le plaisir, c'est que le logement en question leur a tapé dans l'œil. "Lorsqu'ils s'y sentent bien, ils ont mécaniquement envie d'y rester. La visite d'un appartement de 70 mètres carrés peut par exemple aller bien au-delà des 30 minutes", constate François Santamaria. Dans le même ordre, lorsque de longs silences s'installent, c'est que les visiteurs s'imprègnent des lieux. Et évocateur d'une bonne première impression.

 

Source: Le figaro immo

DECOUVREZ TOUS NOS PROGRAMMES NEUFS POUR HABITER OU INVESTIR